Vous pensez peut-être que préparer un fichier pour l'impression est aussi simple que de cliquer sur "imprimer" ?
Détrompez-vous ! C’est un peu comme préparer un soufflé au fromage : ça semble simple en théorie, mais en pratique, il y a mille et une façons de tout faire exploser. L’oubli de fond perdu, une mauvaise résolution d’image, ou encore l’utilisation d’un mauvais profil colorimétrique peuvent transformer votre super flyer pas cher en une véritable catastrophe !
Heureusement, MBI, votre imprimeur en ligne, est là pour vous guider à travers ce champ de mines, armé d'une loupe et d'une bonne dose d'humour, car si on ne peut pas rire de nos malheurs d'impression, que nous reste-t-il ?
Psst … lisez bien jusqu'à la fin, on vous donne même des astuces pour préparer vos fichiers avec CANVA !
Les 6 étapes clés pour un fichier conforme
Nous y voilà ! Vous pensiez peut-être qu'après avoir survécu à la création de votre design, le plus dur était fait ? Eh bien, détrompez-vous !
Dans cette étape cruciale, chaque détail compte. Un pixel oublié, une couleur mal ajustée, et votre œuvre ressemblera à un projet artistique raté d'un éléphant après une nuit blanche.
Nous allons parler résolution (non, pas celle du Nouvel An que vous avez déjà oubliée), formats de fichier (PDF, TIFF, SOS...), modes colorimétriques (CMJN, pas RGB - nous ne sommes pas dans Matrix), et bien d'autres joyeusetés.
Préparez vos notes, ajustez vos lunettes (si vous en avez) et respirez profondément. Nous plongeons ensemble dans le monde merveilleux des détails techniques qui feront de votre impression un chef-d'œuvre ou... un parfait exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Allons-y !
Étape 1 : la vectorisation
Ah, la vectorisation ! Pour ceux d'entre vous qui se sont échappés en courant des cours de mathématiques au lycée dès qu'ils entendaient le mot "vecteur", nous avons une bonne nouvelle : comprendre la vectorisation pour l'impression est bien plus amusant (et moins douloureux) que de survivre à un cours de maths sur les sinusoïdes et cosinusoïdes !
Imaginez que la vectorisation est un peu comme le yoga pour les images : elle les rend flexibles, adaptables et incroyablement résistantes. Vous pouvez étirer, tordre ou agrandir vos illustrations vectorielles autant que vous le souhaitez, elles resteront aussi nettes que votre motivation à éviter les cours de maths. Pas de pixellisation, pas de flou artistique involontaire, juste une netteté parfaite, qu'elles soient de la taille d'un timbre-poste ou d'une affiche de cinéma.
Et parlons du texte ! Vectoriser votre texte, c'est un peu comme mettre une laisse à votre chien hyperactif : ça vous assure qu'il ne va pas s'échapper et faire des bêtises. En vectorisant votre texte, vous vous assurez que votre mise en page reste exactement comme vous l'avez imaginée, même si l'imprimeur n'a jamais entendu parler de cette police de caractères exotique que vous avez dénichée au fin fond d'internet. C'est un peu comme si vous aviez un super-pouvoir qui garantit que "Le Rapport Annuel 2024" reste "Le Rapport Annuel 2024", et non "L3 R4pp0rt 4nnµ31 2024" après impression.
Donc, en résumé, même si les vecteurs en mathématiques vous ont donné des cauchemars, dans le monde de l'impression, ils sont vos meilleurs amis. Ils rendent tout plus facile, plus flexible et infiniment plus net. Merci, vecteurs, pour ne pas être aussi barbares que les cours de maths de seconde !
Étape 2 : RVB vs CMJN
Ah, la grande bataille des couleurs : CMJN contre RVB (ou Cyan, Magenta, Jaune, Noir contre Rouge, Vert, Bleu pour les non-initiés). C'est un peu comme choisir entre un super-héros et un personnage de jeu vidéo : les deux sont cool, mais seulement l'un d'entre eux est vraiment fait pour sauver le monde... de l'impression !
Le RVB, c'est comme cuisiner pour Instagram : tout est flashy, lumineux, presque irréel. C'est parfait pour les écrans qui utilisent la lumière pour rendre les couleurs éclatantes. Mais en impression ? Oh là là, c'est une autre histoire.
Le CMJN, c'est la cuisine traditionnelle, celle qui réchauffe le cœur et l'estomac. Dans le monde de l'impression, il est le maître incontesté. Pourquoi ? Parce que l'impression, c'est l'art de mélanger des encres sur du papier. Et devinez quoi ? Les encres utilisées correspondent aux fameuses couleurs CMJN.
Alors, chers amis, rappelez-vous : quand vous préparez vos fichiers pour impression, choisissez CMJN. C'est le super-héros des couleurs dans le monde de l'impression. Il garantit que vos rouges seront aussi rouges qu'une tomate bien mûre, et vos bleus aussi profonds que le ciel un jour d'été. Avec CMJN, pas de mauvaise surprise !
Étape 3 : Incorporation et résolution
En impression, la résolution et l'incorporation des images sont cruciales. Ignorer ces deux piliers, c'est comme vouloir nager sans eau : techniquement possible, mais franchement déconseillé.
Premièrement, parlons résolution. Si vous pensez que "résolution" est juste une promesse que vous faites le 1er janvier, détrompez-vous. Dans le royaume de l'impression, la résolution est mesurée en PPP (points par pouce) pour les francophones. Envoyer une image à basse résolution pour l’impression d’affiches abribus pas cher par exemple, c'est un peu comme essayer de regarder une vidéo en basse définition sur un écran géant. Vous espériez voir un aigle majestueux survoler les montagnes, mais vous obtenez plutôt un tas de pixels qui ressemble vaguement à un poulet. Pour une impression nette et précise, choisissez une résolution au minimum de 300PPP, et regardez votre œuvre prendre vie sans devoir plisser les yeux.
Ensuite, l'incorporation des images. Imaginez que vous préparez une magnifique tarte aux pommes. Vous ne diriez pas à vos invités d'apporter leur propre pomme, n'est-ce pas ? De même, dans vos fichiers d'impression, incorporer vos images, c'est s'assurer que tout est dans le fichier, prêt à être imprimé. Sinon, votre imprimeur ouvre votre fichier et... surprise ! Il manque des morceaux. Et là, c'est un peu comme servir une tarte sans les pommes. Décevant, pour ne pas dire catastrophique.
Donc, retenez bien : haute résolution et incorporation d'images sont les gardiens de l'élégance et de la qualité dans l'univers de l'impression. Ne les négligez pas, à moins que vous ne visiez le look "pixel art" ou le style "puzzle incomplet".
Étape 4 : Fonds perdus et zone tranquille
Le fond perdu et la zone tranquille… deux éléments essentiels à votre création et pourtant si souvent oubliés ! Alors pourquoi sont-ils si importants ? D'abord, les fonds perdus. Imaginez que vous êtes en train de peindre une toile. Vous ne vous arrêteriez pas pile-poil sur les bords, n'est-ce pas ? Vous iriez un peu au-delà, pour être sûr de ne pas laisser de bordure blanche disgracieuse. Eh bien, les fonds perdus, c'est exactement ça ! C'est l'art de déborder légèrement, de façon à ce que, lorsque votre document sera coupé, il n'y ait pas de surprise façon "Oh, tiens, j'ai une bande blanche inattendue sur mon flyer !" Les fonds perdus sont là pour éviter ce genre de désastre esthétique, une sorte de ceinture de sécurité pour vos bords.
Ensuite, la zone tranquille. Ce n'est pas une retraite méditative, mais presque. C'est cette zone de sécurité à l'intérieur des bords de votre document. Ici, vous gardez tous vos éléments importants (textes, logos, images de chats mignons) à l'abri des ciseaux de l'imprimeur. Sans elle, vous pourriez retrouver votre slogan coupé en plein milieu, transformant "Les meilleurs gâteaux de la ville" en "Les meilleurs gât...". Pas idéal pour attirer les clients.
En résumé, les fonds perdus et les zones tranquilles sont vos meilleurs amis pour éviter les accidents d'impression. Ils assurent que votre chef-d'œuvre ressemble à ce que vous aviez en tête, et non à une version "Oh là là, ce n’était pas censé ressembler à ça !"
Étape 5: le noir 100% vs le noir soutenu
Ah, le noir ! Cette couleur (ou absence de couleur, selon les philosophes de l'art) qui semble si simple, et pourtant... En impression, elle a deux visages : le Noir 100% et le Noir Soutenu. Un duel aussi intense que celui entre le café noir et l'expresso double.
Le Noir 100% est un peu comme votre café du matin : simple, direct et efficace. C'est du noir pur, sans artifices. En termes techniques, cela signifie qu'il n'utilise que de l'encre noire (N dans CMJN). C'est le choix parfait pour les petits textes et les lignes fines, là où vous voulez de la netteté sans surcharge. Pensez à lui comme le smoking classique : élégant, simple, impossible de se tromper.
Le Noir Soutenu, par contre, c'est l'expresso double de l'impression. C'est du noir avec un coup de pouce – un mélange d'encres cyan, magenta, jaune et noire. Il est plus profond, plus dense, comme le café de ceux qui refusent de cligner des yeux même face à une lumière éblouissante. Utilisez-le pour les grandes zones de noir où vous voulez de la profondeur et un impact visuel fort, comme un costume de super-héros lors d'une nuit sans lune.
Mais attention : le Noir Soutenu est capricieux. Utilisé sur de petits textes ou des lignes fines, il peut baver et transformer votre élégant document en une scène de film noir mal éclairé. Il ne s’utilise pas non plus sur tous les supports ! par exemple pour l’impression d’affiches fluo préférez un noir 100% afin de ne pas surcharger les couleurs !
En résumé, choisir entre le Noir 100% et le Noir Soutenu, c'est un peu comme choisir entre un café léger pour se réveiller doucement et un expresso corsé pour les moments où il faut vraiment être à 100%. À utiliser judicieusement pour que votre impression soit aussi parfaite que votre café matinal !
Étape 6 : les repères d'impression
Chez MBI, nous disons "adios" (et pas de larmes versées) aux repères d’impression. Ces petites lignes qui entouraient les documents comme une piste de danse pour les ciseaux de l'imprimeur ? Plus besoin ! Nos machines ultra-précises coupent avec une précision qui ferait pâlir d'envie un chirurgien. C'est comme si vous aviez un GPS intégré dans votre voiture : pourquoi utiliser une carte quand la technologie peut vous guider au millimètre près ?
Et les gammes de couleurs, ces arcs-en-ciel techniques qui flanquaient les bords de vos documents ? Elles aussi, reléguées au musée de l'imprimerie. Nos machines d'impression actuelles sont si sophistiquées qu'elles peuvent reproduire les couleurs avec la précision d'un maître-peintre (à condition que ce soit en CMJN évidemment). C'est un peu comme avoir un chef étoilé dans votre cuisine : pourquoi auriez-vous besoin d'un manuel de recettes ?
En somme, notre imprimerie moderne a simplifié le processus d'impression tout en augmentant la qualité et la précision. C'est la magie de la technologie : faire plus avec moins, et avec une facilité déconcertante.
Fournir un fichier conforme avec CANVA
Parce que MBI est super cool, on vous accompagne même sur CANVA pour exporter votre fichier ! Pour cela nous vous avons concocté un super tuto youtube qui rivaliserait presque avec un super Blockbuster américain (humour)